La volière

publié le Jeudi 29 Mars 2001

Elle doit se situer dans un emplacement calme au fond du jardin et orientée Est-Ouest pour bénéficier d'un ensoleillement maximum et protéger les oiseaux du vent. Il faut laisser une partie couverte pour l'abri, mais surtout laisser une partie découverte pour que les oiseaux puissent se mettre sous la pluie. Les palombes adorent cela. La volière est fermée par du grillage dit "de poulailler", renforçé au sol par un enfouissement sur plusieurs dizaines de centimètres pour se prémunir des prédateurs, voire même une petite murette bétonnée.
Cette volière doit être constituée d'au moins deux parties distinctes : une pour les adultes reproducteurs, et l'autre pour les jeunes. Il vaut mieux séparer les couples entre eux, et certains chasseurs construisent autant de séparations qu'ils ont de couples.

Les dimensions sont assez importantes pour conserver un climat de confiance et de proximité entre les oiseux et le chasseur : il faudra prévoir au total 4 à 5 mètres de longueur pour 1m50 de large et 1m80 de haut.
La volière comportera assez de perchoirs dont certains seront à l'abri et d'autres placés sous la partie qui est au jour. On installera bien sûr assez d'abreuvoirs et d'agrainoirs, si possible en hauteur pour ne pas attirer les rongeurs.

Emprisonner un arbre dans la volière est assez joli mais déconseillé, les oiseaux prenant assez vite l'habitude de se percher haut et de se méfier rapidement de l'éleveur, alors qu'ils lui mangeaient dans la main peu de temps auparavant.
Il est très important de conserver un contact régulier avec les palombes dont la méfiance et l'esprit sauvage peuvent rapidement reprendre le dessus. Le but étant rappelons-le d'avoir des oiseaux extrèmement dociles et faciles à manipuler pendant la saison de chasse. Des palombes qui tapent dans le grillage dès qu'elles aperçoivent le chasseur ne feront que leur abîmer le plumage et seront d'autant plus difficiles à manipuler les matins de chasse car elle ne supporteront plus le contact de l'homme. Il faut les habituer à venir manger dans la main, et conserver cette faible distance avec l'homme le plus longtemps et le plus régulièrement possible. C'est essentiel et indispensable.