En France ...
- Les mouvements
- L'hivernage
- En France ...
- Le sens de l'orientation
- Altitude et vitesse de vol
- De nuit ... sur l'eau ...
Introduction
Les palombes survolent la France pendant l’automne pour leur descente sur les zones d‘hivernage, et remontent au printemps, toujours sur le sol français, pour regagner leurs zones de reproduction.
Certains de ces oiseaux ne font que passer, et d’autres s’installent pour des périodes plus ou moins longues. Il est donc difficile de comprendre les mouvements de ces palombes qui se déplacent à l’intérieur de nos terres.
A partir de fin septembre, les palombes scandinaves et finlandaises commencent à arriver par le nord du pays et suivent un tracé quasi direct tout en évitant le Massif Central par le nord pour rejoindre le Pays Basque, là où les pyrénées sont les plus basses. Elles sont rejointes début octobre par la Lorraine par les oiseaux du Nord de la Russie qui coupent la France en diagonale, tout en évitant le Massif Central aussi par le nord. Enfin, arrive un autre contingent de palombes par le Jura provenant des pays médio-européens et du sud-ouest de la Russie. Elles aussi ont tendance à éviter le massif central par le nord, mais uniquement les oiseaux qui ont décidé de passer par les pyrénées occidentales. Celles qui veulent passer par la partie orientale des pyrénées descendent le long du couloir rhodanien. mais le gros des troupes passe par le Sud-Ouest.
Ce couloir rhodanien n’est donc pas beaucoup emprunté pendant la migration automnale, il semblerait qu’il le soit plus pendant la migration printanière de retour.
Il serait "assez facile" de détecter les couloirs où il passe le plus de palombes. Il suffirait pour cela de cartographier toutes les installations des chasseurs. En effet, si on veut attraper de la palombe, il faut au moins en voir, donc être sur les bons couloirs de passage ... c’est à notre avis, et de loin, la meilleure carte qui pourrait exister pour identifier ces couloirs.
Pour l’instant, pour chiffrer le nombre de palombes qui nous survolent, nous disposons des observations de :
- d’un réseau de correspondants régionaux qui permettent de suivre la migration dans l‘espace
- des postes d’observations dans les cols qui permettent de suivre la migration de manière quantitative.