Introduction

publié le Lundi 16 Avril 2001

La palombe est un migrateur partiel, ce qui veut dire que cette espèce comporte des populations plus ou moins migratrices, voire complètement sédentaires.

La limite de l’aire de répartition (et de repoduction) des populations migratrices et des populations sédentaires correspond à l’isothèrme 0°C. Au nord de celle-ci, les oiseaux fuient l'hiver et son manteau neigeux vers des contrées plus accueillantes. Au sud, les oiseaux disposent toute l'année de conditions de température plus clémentes. (voir la carte animée ci-dessous pour situer l'isotherme 0°C)

 

Les individus nordiques se conduisent en véritables migrateurs et vont passer l’hiver dans les zones les plus éloignées et les plus méridionales (surtout en Espagne et au Portugual) alors que les individus des zones tempérées restent sur place toute l’année.

Toutefois, entre ces deux extrêmes, il existe une multitude de comportements liés aux conditions climatiques et à divers facteurs écologiques qui vont faire plus ou moins bouger les oiseaux.

Globalement, les palombes des pays scandinaves, de l’est de l’Europe et de la Sibérie occidentale sont les plus migratrices.

Plus on se rapproche du sud et de l’ouest de l’Europe et moins les palombes sont tentées par le voyage.

Sur la façade Atlantique de l’Europe et de l’Afrique du nord, des Îles Britanniques au Maroc, les palombes sont généralement complètement sédentaires.

Bien sûr, certains oiseaux des pays froids ne bougeront pas, mais ce sont des oiseaux urbains capables de trouver dans les villes de quoi tenir pendant les conditions les plus rudes.

Le gros des troupes reste au nord de la Méditerranée.
La palombe est rarement vue à Gibraltar, mais certaines traversent jusqu’au Maroc dans des conditions mystérieuses. Un nombre d’individus inconnu hiverne dans l’Atlas.
Des passages ont lieu en Corse. La destination de ces oiseaux n’est pas connue.