Le plumage

publié le Dimanche 18 Mars 2012

Le plumage de la palombe est épais, mais fragile.

Le moindre petit choc peut lui enlever des plumes ou du duvet. Mais cela peut lui être d’une grande utilité, surtout lors de contacts avec ses principaux prédateurs qui sont essentiellement des rapaces. Le principal ennemi de la palombe est l’autour, et on sait que celui-ci attaque par dessous, en plantant ses griffes dans le poitrail par un très rapide retournement du corps. La plupart du temps, l’autour repart avec simplement une bonne poignée de plumes entre ses serres.

La robe de la palombe est d’un bleu clair grisé tout en nuances. Le poitrail part d’un rose pâle et tire vers le blanc lorsqu’on se rapproche de la queue. Celle-ci est longue et porte des barres noires à son extrémité, sur la face ventrale.
 

 

 

 

Le cou est orné d’un collier blanc non fermé dont les bords virent au vert sombre et au pourpre.

Ce collier n’apparaît qu’à partir de 6 à 8 semaines.
C’est un bon moyen pour différencier une très jeune palombe d’une adulte. Par contre, dès que la palombe porte ce collier, il est plus délicat de déterminer son âge.

Le critère qui sépare à coup sûr les oiseaux de première année des oiseaux plus âgés est la présence d’un liseré marron clair sur certaines plumes des ailes et plus particulièrement les plumes qui recouvrent les grandes rectrices.

 

 

Un bon critère de différenciation lorsque la mue post juvénile est terminée, est la couleur de l’iris et de la base du bec qui sont gris bleuté pour les jeunes palombes. La pointe du bec est d’un blanc jaunâtre et les pattes sont rose mauve ou gris bleu avec des marques pourpres.

Les plus vieilles ont un iris jaune citron pâle ou jaune sulfureux, la base du bec devient rose rouge, pourpre ou rouge vif, la pointe du bec jaune vif ou jaune orangé et les pattes rouge pourpre profond ou rouge foncé.

 

 

La mue du manteau de la palombe n’est jamais complète. En effet, on pourra retrouver des individus avec des séries de plumes neuves séparés par des vieilles plumes de l’année précédente.
Les chasseurs qui élèvent des palombes en captivité les aident souvent à muer en leur arrachant les plumes, surtout celles de la queue qu’elles ont tendance à abîmer dans les volières.

Certains disent qu’il faut pratiquer cet arrachage à une période de l’année bien précise sur une lune montante ...

Quelques photos :