Rapport de baguage 2003
Objectifs du programme
Rappel des objectifs du programme
Le Pigeon ramier reste l'espèce prioritairement concernée par ce programme, mais le Pigeon colombin, la Tourterelle turque et la Tourterelle des bois sont également étudiés.
Le protocole de travail actuel se concentre sur 3 points principaux :
- le baguage et la mesure de poussins au nid
- le suivi du succès de la reproduction
- la description de l'habitat
Etat d'avancement du programme
Couverture géographique
EffectifsNous clôturons la 4ème année de fonctionnement de ce programme. En 2003, la formation de nouveaux bagueurs s'est étendue aux régions plus méridionales, à savoir : le Limousin, l'Auvergne et Rhône-alpes. Certains agents ont également été formés en région Paca (Haute Corse) et Midi-Pyrénées (Lot). Enfin, la formation a visé a compléter le nombre de bagueurs dans certains départements déjà inclus dans le programme (60, 37, 36, 88, 54, 52, 67, 57, 16). Fin avril 2003, 59 départements participent donc au programme « colombidés ». Courrant mars 2004, la formation intégrera les régions Midi-Pyrénées, Languedoc-Roussillon et Paca. Les stages de formation ne pouvant accueillir qu'une quarantaine de candidats par an, une année sera encore nécessaire pour obtenir une couverture du territoire relativement homogène.
En 2003, le programme de baguage des colombidés s'appuie sur un total de 138 bagueurs, dont 124 agents de l'Office National de la Chasse et de la Faune Sauvage , 7 techniciens de Fédérations Départementales des Chasseurs, 7 particuliers. Au sein des agents de l'office, les agents techniques de l'environnement des services départementaux représentent 94% des bagueurs, les autres provenant de la D.E .R (5.2%) ou des cellules techniques régionales (0.8%). A l'heure actuelle, 37 candidatures sont retenues pour la formation 2004. Nous maintenons l'objectif de 2 bagueurs par département, mais nous envisageons la possibilité de former plus de bagueurs par département dans les régions les plus méridionales du pays, où les densités en colombidés nicheurs, quoique en augmentation, restent faibles.