Rapport de baguage 2004

publié le Dimanche 22 Août 2004

Succès global de la reproduction

publié le Dimanche 22 Août 2004

Succès global de la reproduction

Comme en 2003, on n'observe pas, au moins au plan national, de forte différence inter-annuelle du succès reproducteur (Fig. 5). Seul le P. ramier obtient un succès reproducteur très légèrement en dessous de 50% (49.7%). Pour toutes les autres espèces on se situe de 54.1% (T. des bois) à 68.1% (P. colombin). Graphiquement, il semble apparaître un tassement du succès reproducteur entre 2002 et 2004. Il faut toutefois se rappeler qu'un meilleur respect du protocole au cours de ces dernières années (moins de biais dans le choix des nids suivis) a probablement permis de réajuster ce succès vers des niveaux plus « réalistes ». Seul le P. colombin semble se démarquer de cette tendance, avec un succès croissant sur 3 ans. Rappelons ici qu'il s'agit d'abord d'une illustration graphique et non d'une réelle analyse statistique.

Fig. 5  : Variation du succès reproducteur par espèce depuis le lancement du programme

 

Jusqu'à présent, le succès reproducteur a toujours été présenté sous la forme d'un simple rapport entre le nombre de nids ayant réussi et le nombre total de nids suivis. Si ce rapport peut fournir une estimation proche de la réalité, il n'est cependant pas exempt de biais. Ainsi il n'intègre pas le fait que plus un nid échoue tôt dans une tentative de reproduction, moins il a de chance d'être détecté par l'observateur, donc on a plutôt tendance à surestimer le succès reproducteur. Afin de remédier à ces biais et de fournir des estimations les plus rigoureuses possibles, une analyse plus poussée du succès reproducteur sera développée à partir de 2005. Elle prendra en compte pour chaque nid le nombre de jours de suivi jusqu'à l'échec ou le succès. Elle permettra de fournir pour chaque phase (incubation, élevage) une probabilité journalière de survie du nid. Le produit de ces valeurs permettra d'obtenir une probabilité globale de succès de la tentative de reproduction non plus sous la forme d'un chiffre brut mais d'une moyenne avec un intervalle de confiance. Pour cette année, nous conserverons encore l'approche « classique »