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Message original de Calliouet 01 Déjà lu 2 518 fois avant vous
Posté le: Dimanche 17 Novembre 2024 à 17:54
Titre: Que du décrochage.
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Réponse de legitan 03 n° 31/51
Posté le: Mardi 19 Novembre 2024 à 09:08
Titre: RE: Que du décrochage.

Tu sera jamais à ma.hauteur t'ai déjà petit 

Réponse de passion palombe 05 n° 32/51
Posté le: Mardi 19 Novembre 2024 à 09:42
Titre: RE: Que du décrochage.

Salut tout le monde,
Sujet très intéressant.
Je vais y aller de mon analyse !

Notre cabane est située dans la basse vallée du Lot, sur une colline dans une pente N/NO/NE, dans les derniers contreforts du Massif central avant les grandes plaines agricoles du Lot-et-Garonne. La configuration de notre bois et le choix de ne pas tailler une bonne partie du bois font que nous sommes très bien protégés des vents de Sud.
Devant nous, de la forêt, des causses, et quasiment pas de cultures céréalières, pour ne pas dire aucune, sur des centaines de kilomètres. La seule ressource alimentaire, c'est le gland et les pâtures.
La pression de chasse est quasi inexistante, notre couloir est à peu près celui qui rentre par le défilé de l'écluse, qui passe dans la Loire et ensuite dans le Cantal. Hormis les quelques tireurs au vol dans les cols et peut-être quelques cabanes dans le Lot (qui ne doivent pas se compter en plus de quelques dizaines sur l'ensemble du département), les oiseaux qui arrivent chez nous n'ont pas été chassés de la saison et n'ont pas vu d'appeaux depuis longtemps.

Cet ensemble de paramètres fait que depuis notre première saison en 2017, nous posons très bien et quasiment que des vols entiers. Le décrochage est vraiment rare.
Sur 8 saisons, on pose en moyenne 50 % des vols travaillés, et plus de 70 % des vols accrochés.
Pour vous donner une idée de la chasse, on a 8 pigeons en attaque, 3 palombes sur des demi-balanciers pour l'entre-deux, et 5 palombes en pose, réparties entre le devant et l'arrière en fonction des vents.
On n'a jamais eu de vols qui prennent peur en voyant les appeaux (hormis les erreurs en tirant les ficelles). Bien souvent, une fois que le vol est accroché, tirer une seule pose suffit pour faire poser, même des gros vols.
Je ne pense pas que nous ayons une façon de chasser révolutionnaire, on est dans le très classique.

Cette année, malgré de très belles poses complètes, on a fait beaucoup de décrochages. Soit des vols qui prennent très bien, qui tournent pour aller à la pose, qui regardent les arbres et seulement une partie vient à la pose pendant que le reste continue sa route. Soit des vols qui n'accrochent pas du tout, et on en fait venir à l'unité ou des queues de vols.
Pourtant, mêmes vents que les autres années, même taille, mêmes appeaux, même façon de travailler les vols.
Alors qu'est-ce qui a changé ?

Premièrement, le manque de glands. C'est la première année qu'il n'y a pas un gland sur les arbres, mais vraiment pas un seul, et c'est pareil sur une grande partie du département.
Quand je vois des vols repérer à des centaines de mètres un champ de maïs fraîchement coupé et se jeter dessus, je me dis que quand elles viennent tourner sur le bois, elles doivent très vite voir s'il y a à manger et si ça vaut la peine de se poser. D'ailleurs, les belles poses complètes de cette saison se sont presque toutes faites sur notre droite, dans une ancienne coupe avec des petits chênes pleins de petites branches fines et vigoureuses, qui les belles années croulent sous les glands.

Deuxièmement, c'est la première année que nous vivons des grosses journées de migration, avec de beaux vols qui s’enchaînent, parfois plusieurs en même temps.
Sur ces grosses journées, dur dur de poser, beaucoup de décrochages ou de vols qui ne répondent pas du tout. On voit qu'elles ont vraiment envie d'avancer, et les vols s'emportent les uns les autres. Je pense qu'au-delà de tous les paramètres qui entrent en compte, quand elles ont décidé d’avancer, elles avancent, même chez nous où la pose est facile.

Cette analyse est vraie pour notre cabane, mais chez les autres c'est sûrement tout autre chose. Des amis qui chassent quelques kilomètres plus à l'ouest de nous ont eu beaucoup de mal à faire des poses complètes avec pourtant quasiment la même configuration que nous.

Mais une chose est sûre, la pression de chasse joue un rôle important dans la qualité de la pose, c'est indéniable. Tous ceux qui, comme nous, sont sur des petits couloirs constatent que la pose est bien plus facile, surtout quand on est éloigné de toutes cultures.

Réponse de Chalosse40 03 n° 33/51
Posté le: Mardi 19 Novembre 2024 à 10:02
Titre: RE: Que du décrochage.

En Chalosse c est devenu la norme. 

On pose très rarement un vol entier..on ne fait que du décrochage. ....Et souvent parcequ on a l artillerie lourde au niveau des appeaux....
Mais on arrive après les 24/33/47 et la partie nord des Landes. Elles ont déjà vi beaucoup d appelants..
En ce moment elles font même demi tour à 180 degrés à la vue d un appeau....
Je ne parle même pas de tous les tirs au vols organisés en chasse commerciale comme en Sologne ( pilones à louer pour tif au vol) ou des tirs au vol avec appelants au sol dans les Hauts de France...
Donc en conclusion, que du décrochage chez nous, .....mais on y est !!
Réponse de esparbe 64 02 n° 34/51
Posté le: Mardi 19 Novembre 2024 à 10:30
Titre: RE: Que du décrochage.

passion palombe, j'ai lu tes commentaires, le phénomène par gros passage ç'est pas d'aujourd'hui, les vols se suivent et se posent pas, autrefois c'était pareil, il faut bien se dire qu'aucun vol ne se ressemble, certains se sont posés pas loin et repartent, d'autres arrivent de plus loin, fait constatée il y a quelques années, un vol 200 posés 900m devant la cabane, reparti 2h aprés, il passe, rien ne bouge, si tu le vois pas se poser, tu  comprends pas, la réponse est simple,elle vont pas se reposer 1km plus loin,  quand aux glands sur les arbres je sais pas, mais chez nous on dit "an dès glandère an dès caguère", une annèe en 2010 je crois, les branches pliées sous le poids des glands, on n'en as pas posés plus, pourtant on y croyait, par contre la pression chasse c'est  sûr çà y fait, le reste c'est pour moi trop aléatoire, suivant les  bois, les postes, les chasseurs, les vents, le temps et tout le reste, c'est mon point de vue, mais seules les palombes pourrait nous le dire 

Réponse de esparbe 64 02 n° 35/51
Posté le: Mardi 19 Novembre 2024 à 10:39
Titre: que du décrochage

bonjour chalosse, j'avais pas lu ton commentaire, oui artillerie lourde, pour décrocher une palombe, içi c'est pareil ,avec le peu qui passe, si tu n'as pas çà, tu ne fais plus rien, et on y est quant même, quand on aime ! 

Réponse de Calliouet 00 n° 36/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 13:49
Titre: RE: Que du décrochage.

Nous on dit :Annade dé glanère, annade dé bisquère. Mais c'est la même chose, surtout pour les filetaïres.

Réponse de Calliouet 02 n° 37/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 14:04
Titre: Que du décrochage.

FiletaÏre, j'aurais peut-être pu écrire filetayre. Allez un peu de rigolade, vous savez à quoi ça me fait penser, aux festayres des fêtes de Mont de Marsan. Une fois au journal télévisé, le journaliste parisien parlait des  festaÏrs. Je me dis:Qu'es aquo aquère race dé lanusquets qu'aprèrent lous festaÏrs ???? J'ai vite pigé, le type il prononcait comme un parisien. Comme quoi les langues régionales, c'est pas facile pour qui ne connait pas.

Réponse de esparbe 64 01 n° 38/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 16:52
Titre: RE: Que du décrochage.

calliouet, tu n'as aucun mot en patois pareil, içi d'un village à l'autre le même mot changent de prononciation, alors imagine à Paris, avec leur accent "pointu", tu ne comprends plus rien

Réponse de codor64 04 n° 39/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 19:00
Titre: RE: Que du décrochage.

Bonsoir a tous dans le64 dans tu es obligé d’etre Équipe de volants de caisse de tous les côtés et de pigeons pour pouvoir poser les palombes et pouvoir décrocher sinon tu poses rien et quand tu poses un vol entier tu es content  réinventer la chasse à la palombe je vois plus comment sans se vanter ses mon père qui a inventer les fameuses boites d’envol en 1978 preuve à la clé qui a était diffuser dans le grand sud ouest c’est comme les machines électriques qui ont était créé à oloron sainte marie à mecier à l’époque . J’ai bien vu cette année à ma nouvelle palombiere quand tu as très peu d’appeaux tu poses moins bien c’est bien pour sa que on a faire monter l’effectif de volants de caisse trois caisses on va passer 6 caisses l’annee Prochaine je me considère pas comme une usine  c’est pas avec 4 palombes et deux va et vient que tu poses des palombes chez nous bonne soirée 

Réponse de Calliouet 01 n° 40/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 19:12
Titre: RE: Que du décrochage.

C'est sûr, il y a des mots faut les faire répéter sinon tu pige rien. Il y a du vo ???? non du vent.....vaaaaan . Et le petit lapa ?????? non lapin, lapiiiiiiiinnnnnn. Etc, etc . Ne vous fachez pas les parigos, c'est de l'humour. Et l'inverse est sûrement vrai. Mais les pires c'est les chti's, j'y pompe que tchi.

Réponse de Calliouet 00 n° 41/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 19:24
Titre: Que du décrochage.

Oui Codor je sais chez vous c'est difficile. Alors pigeons de caisse oui certainement, mais plus tu as de caisses plus c'est contraignant. J'en connais une palombière avec bon nombre de caisses et un gros passage. Les jours de gros passage tu as deux esclaves qui toute la journée rechargent les caisses. Mes là c'est l'usine, des "aganits".

Réponse de esparbe 64 01 n° 42/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 19:41
Titre: RE: Que du décrochage.

calliouet, tu as raison, mais faut pas faire appeaux qu'avec des volants de caisse, ils servent à faire poser pas à appeler, au départ c'était pour çà, maintenant c'est pour appeler et dévier des vols, autant faire avec des pigeons de barre, un volant de caisse il faut qu'il se pose, de la caisse à un arbre, si non, tu loupes la pose, enfin c'est mon avis, c'est un peu pour celà qu'ils faut plusieurs caisses, suivant d'où arrivent les palombes, c'est mon avis, mais je ne suis pas dieu

Réponse de codor64 01 n° 43/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 19:46
Titre: RE: Que du décrochage.

Je suis bien d’accords avec esparbe les volants de caisse sa sert à poser de finition et sa sert bien quand on sais faire marcher les volants bien entendu 

Réponse de DAVID47 02 n° 44/51
Posté le: Mercredi 20 Novembre 2024 à 22:17
Titre: RE: Que du décrochage.

en dordogne, pareil que du decrochage le plus souvent

Réponse de Calliouet 00 n° 45/51
Posté le: Jeudi 05 Décembre 2024 à 20:38
Titre: RE: Que du décrochage.

Pourtant toi David tu as de beaux pigeons, et comme la plus part en dordogne certainement une armée de volants libres. Alors si toi tu as du décrochage, j'imagine la détresse de nos amis basques et béarnais. Et moi comme tu le sais je suis à peu près au milieu. 

Réponse de lynx64 04 n° 46/51
Posté le: Mardi 17 Décembre 2024 à 10:46
Titre: RE: Que du décrochage.

Lu sur le dernier palombe et traditions que certains n'ont pas fait que de la décroche,et ceux sur plusieurs jours consécutifs (huit,10 jours) a  trois chiffre par jour.



Réponse de esparbe 64 01 n° 47/51
Posté le: Mardi 17 Décembre 2024 à 17:53
Titre: RE: Que du décrochage.

lynx, si tout le vol ne se pose pas c'est du décrochage chez eux, nous c'est un rouquet le décrochage

Réponse de DD24150 01 n° 48/51
Posté le: Mercredi 25 Décembre 2024 à 18:48
Titre: RE: Que du décrochage.

Pour résumer, il y a le clan de ceux qui ne savent pas chasser et pose des palombes phénomène qui a pour cause d'empêcher le clan de ceux qui savent chasser de poser des palombes ?

En fait dans la chasse de la palombe en palombière il faut maintenant savoir dans quel clan on est !

PS; mon propos est très sérieux.

Réponse de patoche 64 06 n° 49/51
Posté le: Mercredi 25 Décembre 2024 à 19:15
Titre: RE: Que du décrochage.

Disons que sur un forum on tente d'expliquer l'évolution de l'axe des vols au fil des années, sur celui-ci on tente d'expliquer pourquoi on ne fait que décrocher.

En résumé tout là haut on en voit beaucoup et on pose. Mais on se pose la question d'où elles viennent. (Besoin secondaire). Et c'est vrai que c'est intéressant.
Au milieu on en voit beaucoup et on en décroche là où on les posait plus facilement avant. On s'en fout de savoir d'où elles viennent, on essaie de faire poser des vols entiers! (Besoin primaire). C'est intéressant aussi, il y a un peu de frustration quand même.
En bas à gauche on n'en voit plus du tout (sauf sur 2 ou 3 jours, intouchables) et on n'en pose plus... on n'en décroche même plus... (Besoin de se rappeler des belles années et de survivre à la sinistrose en se projetant sur la saison prochaine... qu'on espère meilleure, mais on y croit de moins en moins).

Bref j'ai toujours entendu que les meilleurs chasseurs ne sont pas ceux qui en prennent le plus, ce sont ceux qui sont le mieux placés.

Joyeux Noël !!!
Réponse de Calliouet 00 n° 50/51
Posté le: Mardi 31 Décembre 2024 à 18:14
Titre: RE: Que du décrochage.

Si tu pouvais préciser un peu DD !

Réponse de Miloub 08 n° 51/51
Posté le: Mercredi 01 Janvier 2025 à 20:31
Titre: RE: Que du décrochage.

Bonsoir, 

je partage assez la vision de Bleu Palombe ; bien sûr le vent, l'éclairage des appelants par le soleil, la geographie locale du bois, l'état des arbres, la façon de "semerrer"... ont un effet important sur la pose, mais la pression de la chasse à un effet me semble-t-il de plus en plus important et aussi l'évolution des surfaces agricoles et des cultures et leur maturité. 

Pendant le COVID, et le confinement, et l'arrêt de la chasse en 24 et 33, dans mon coin seule une palombière est restée en activité (dernière saison d'un vieux monsieur qui logeait dans sa cabane) à 200 M de ma maison ; c'était impressionnant la façon dont les vols prenaient et piquaient massivement pour se poser! C'était un régal pour les yeux!

J'ai commencé en 1980 sur la même palombiére, dans ces années 80 avec un peu moins d'appelants qu'aujourd'hui (30 comparé à 40) mais un montage classique (sans volants libres ni sur fil, aujourd'hui 2 sur fil) , les poses étaient vraiment plus conséquentes . Par vent de N NE, quand un vol prenait il descendait systématiquement et posait en nombre. Aujourd'hui, même quand un vol haut prend et descend, soit il fait 2 ou 3 tours avant que quelques une ne se posent , ou alors il glisse et repart ou se pose hors de portée de fusil.  Quand un gros passage se déclenchait, notamment par vent d'Est ou NE quasiment tous les vols nous arrivaient toujours au même endroit, et à une même hauteur ; aujourd'hui, c'est beaucoup plus désordonné, en direction et hauteur. Un autre fait marquant : il n'était pas rare de reposer un vol posé et tiré à moins de 800 m. Ajourd'hui, ça n'arrive plus, et le moindre coup de fusil au loin, fait fuir des palombes en train de se poser. Cette année 2023 a vraiment été atypique chez moi (moins de vols, axe N/S voire NO/SE quel que soit le vent) , et on n'a pas eu la "fameuse" journée ou ça pose bien, qu'on espérait en novembre mais qui n'est pas venue . Et ce ne fut presque que du décrochage!

Des vieux chasseurs , disparus aujourd'hui, nous racontaient que dans les années 50/60, avec simplement quelques pigeons et sur balanciers (pas de glaneurs) , les poses étaient nombreuses et magnifiques! Mais à l'époque aussi seule une partie du sud-ouest chassait la palombe. 

 

 

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