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Il y a quelques jours, quelqu'un sur la tribune s'interrogeait sur les surfaces cultivées en maïs.
Le Chasseur Français a fait un article là dessus.
Je leur pique gentiement une de leur illustration pour vous faire partager l'info :
je pense qu'il y a matière à discuter, à mettre en relation avec ce que l'on connaît et observe tous les ans, et surtout ça permet de voir bien au delà de sa lorgnette !!
ma première constation : Y a 50 ans, là où soit disant il passait des "millions de palombes"; il y avait déjà du maïs à gaver dans les Landes. Y a 50 ans !!! dire que ça fait 10 ans que la palombe se stocke, c'est une belle ineptie, et que c'est le maïs qui en est la cause encore plus.
Y a plein de truc à dire, non ?
C'est chez Jyzz que ça fou le bordel !!! mdr
qu est ce que ca peut faire qu il y ait du mais ou pas les palombes elles vont ou elles veulent et on va pas changer le mode de culture pour les faire passer ou rester ailleurs
la ou il y a matiere a debattre c est la quantite d eau qu il faut dans certains coins pour avoir un minimum de rendement
c'est vrais que chez nous il y en pas besef...par contre je vois qu'il y en a maintenant du coté de Rhone alpes, alors qu'il y en avait pas avant. Et comme elle reste pas, cela pourrait expliquer le passage precoce fin septembre, qui parait avoir augmenté par rapport a il y a 40ans?
Bonjour > Vous oubliez qu'il faut nourrir le monde, en tout cas le prix du mais consommation ne baisse pas, Si on en faisait plus ca baisserer, mais comme les pays etrangers achetent ca fait augmenter les prix.
Et ce qu'on nous dit pour le prix c'est que les cultures changent pour faire du biocarburant, et qu'on fait moins de mais, et que le prix grimpe a cause de ca.
Romain 33 tu dois en savoir un peu sur ca
Gege64 > t'es tordu de répondre ça. Où tu lis que qq'un veut faire changer le mode de culture pour influencer qqchose ? Je dis que c'est déjà trop tard, et que la mémoire des chasseurs est bien courte.
En revanche t'as 1000 fois raisons sur la gestion de l'eau associée.
"gege64" soulève un vrai problème : à l'heure où une nouvelle Directive Européenne impose un plan d'actions pour la restauration de la Continuité écologique de nos rivières et une meilleure gestion de la ressource "Eau", on persiste à laisser la maïsculture nous "envahir" , et ce encouragé par les subventions à cette culture dans lapolitique de la PAC => résultat : on a laissé dénaturer nos paysages et on a sacrifié des céréales (blé, avoine, seigle, etc...) plus économes en irrigation et en engrais et mieux adaptées à ces sols ... mais surtout les récoltes du maïs plus tardives ont une incidence quant à la migration et à la gestion de la faune en général (quasi disparition de la caille, du rale des genets, de la perdrix grise et rouge, etc ...).
Les palombes qui nous rendent visite boudent de plus en plus les forêts de hêtres ou de chênes pour se cantonner dans les grandes plaines : leur instinct migratoire en pâtit et depuis une dizaine d'années, ce phénomène s'est accentué ; pour ce qui nous concerne sur la Côte Basque, la majorité des cabanes assurent leur chasse grâce au "recul ou rebouc" (phénomène de plus en plus important chez nous : pourquoi ???).
Je pense que l'on a tort également d'incriminer ce changement de comportement à une variation du champ magnétique terrestre ou au réchauffement de la planète (comme le prétendent certains spécialistes) : pour ma part, je pense qu'elles s'adaptent aux modifications que l'on impose à Dame Nature.
Bonne soirée à tous.
Super ce post, merci, ca répond à ma question d'hier soir et ça confirme bien ce que je pensais.
Il n'y a pas eu de boom de la culture du maïs dans le grand Sud-Ouest, au contraire même si on inclut Midi-Pyrénées (et ses fameuses réserves gersoises.....), la superficie a stagné tout au plus en 50 ans. Les grandes exploitations intensives et les défrichements liés sont anciens (époque du retour des pieds noirs pour partie).
Bien sur cela représente une moyenne, des secteurs de polyculture du Sud Ouest (Béarn, Chalosse et autres ont du voire leur surfaces de maïs augmenter sur la période), suivant la PAC d'époque et le cours des céréales grandissant. Et parallèlement, l'élevage, en difficulté économique, a décliné (surtout les petites exploitations). Fallait avoir toujours plus grand pour vivre de la terre. Comme le dit Ramun.
Par contre, on voit bien le drame écologique qui s'est produit dans les régions bocagères trés tournées vers l'élevage avant le remembrement (Bretagne, Nord, Est, ...) avec la conversion de 10 aines de milliers d'hectares en maïs. Maintenant ca se maintient plus ou moins.
La nouvelle PAC 2014 ne devrait pas y changer grand chose, un retour à l'herbe (élevage) à grande échelle est illusoire.
La théorie selon laquelle on aurait (volontairement même selon certains) arrêté la migration chez nous au profit de l'hivernage avec le maîs ces dernières années vole définitivement en éclat.
Merci d'avoir posté ce sujet intéressant.
Salut romain,
Il y a 50 ans donc il y avait autant de ma
Bug....
il y a 50 ans donc il y avait autant de mais que maintenant.Perso je trouve bizarre avec l'évolution de notre socièté et les besoins alimentaires qui sont quand même différents.
Disons que la quantité soit la même ne crois tu pas que la non pratique du mulching favorise quand même l'hivernage des palombes.
Sinon il reste le changement climatique et alors le sud ouest deviendra le nouvel eldorado de la palombe en hivernage.
Hé bé les pris vont explosés
SALUT,
ce ne sont pas les surfaces de maîs qui ont bouleversé la migration des palombes,mais ce sont les reserves de chasse,qui n'existait pas ou ci peu il ya 50 ans.Et de ce fait elles se sont accoutumees des grains jaune.Et de plus,moins de nourriture dans la dehesa espagnole pour acceuillir ces millions d'oiseaux.
moi je pense que ce ne sont pas les reserves seules et les maïs seuls ou meme les deux qui font que les oiseaux restent .
en fait il y a 50 ans ces zones existaient et la tranquilité etait bien plus grande qu'aujourd'hui car il y avait beaucoup moins de chasseur à la palombe ...
maintenant la palombe demare sa migration et elle a droit sur tout son trajet de descente a tout sauf a la tranquilité... Et quand elle finit par trouver un coin tranquille et en plus avec de la bouffe..elle serait stupide de continuer. Et la palombe est loin d'etre stupide.
c'est donc le chasseur qui dicte la conduite de la palombe, elle s'adapte et elle s'adapte tres vite, la preuve sa population augmente.
webby qu est ce qui est deja trop tard?
Wesmaster
Il me semble avoir lu sur le s o un article du conseil general que depuis Klauss il y avait 4000ha de plus de mais pour ma part il y a devant ma palombiere un defrichement de plusieur hectares pour la culture , les bois sont arrachés pret a etre brulé .
romain pourquoi les agriculteurs ne feraient pas du mais ou autres si ca paye plus que l herbe c est leur boulot le paysage agricole s adapte a la demande et donc aux tarifs
moi il me semble avoir lu sur un reportage "chasseur français" qu'il y a 50 ou 80 ans, l'hivernage des palombes dans le S-O existait déjà ..........
Pour les "anciens", il est indéniable qu'en moins de 50 ans beaucoup de choses ont changé :
- si, comme le dit Romain33, l'arrivée des "Pieds Noirs" dans les années "50 et 60" a bouleversé la physionomie du paysage de la Haute Lande, ce sont surtout les marécages et les grandes plaines humides qui en ont pâti (le Platiet, marais de l'Aiguillon, etc...) ; les grands défrichages sont plus récents et continueront à "défigurer" notre région tant que les primes à la maïsculture perdureront,
- la pression de chasse dans tout l'hexagone est relativement récente aussi : la palombe n'était pas chassé il y a 50 ans hors Sud Ouest car le gibier sédentaire y était abondant => qu'on le veuille ou non, les conséquences de la politique agricole commune et le mode d'exploitation des sols (usage intensif de pesticides destructeurs) sont responsables du déclin de notre biodiversité ... et c'est toute la faune qui en subit les conséquences (sédentaire comme migratoire),
- la migration ne se fait plus comme avant et ce phénomène de recul est récent : par contre, je me pose toujours la question du "Pourquoi elles nous arrivent d'Est en Ouest, et elles font demi-tour aussitôt " ; il doit y avoir une autre raison que "l'inhospitalité" de la Péninsule Ibérique,
- quant aux récentes grandes réserves de nos contrées, elles doivent contribuer à une présence hivernale importante : il suffit de parcourir la campagne en ce moment pour observer la présence de milliers de palombes qui nous rendent visite ; je ne me souviens pas d'avoir pu le constater ou l'observer dans les années 50.
Bonne journée à tous.
putain 50 ans
il y a 50 ans nicolas et moi meme n etions pas nes......
bonsoir
un article dans le chasseur francais sur les surfaces de maisen france
ex en1961 aquitaine midi pyrenées 359000ha et 355000ha 20011 stable
par contre nord pas de calais+800%
bretagne+500%
normandie+1000%
Salut Emile, regardes plus haut, Olivier a justement mit en ligne l'article du "chasseur Français", il te suffit de cliquer sur la carte pour l'agrandir .
Le jour où la PAC n'accordera plus de subventions aux maïsculteurs, les grandes exploitations disparaitront et l'on reviendra à une agriculture (et à une exploitation de nos sols) plus raisonnée ; il me tarde de revoir les céréales d'origine dans nos campagnes et toute la faune locale et migratoire en bénéficiera.
Chris,
Bien sur que laisser les jambes de maïs sur pieds favorise l'hivernage (regarde les chasses solognotes...). Mais dans les grandes exploitations de la Haute Lande, les maïs sont pour la plupart retournés.
Gégé,
Bien entendu que les agriculteurs vont vers ce qui rapporte le plus, c'est normal, c'est humain, je suis bien d'accord avec toi.
Julio,
Je ne suis pas certain que le seul arrêt des primes fasse arrêter le maïs (d'ailleurs qu'elles sont elles vraiment ces primes à la céréale...?). Le maïs est aujourd'hui la culture qui rapporte le plus (cette année les prix ont bien monté encore). Je connais la prime à l'herbe, les systèmes MAE (courants par chez toi dans la vallée de l'Adour), mais pour les primes cultures??
Bonjour,
Julio 64
Le phénoméne est ouest nous l'avons aussi .Ce qui est trés bizarre c'est qu 'en début de migration elles nous arrivent "classique" puis démarre le passage est ouest pour fin de saison ne faire que ce passage.
Dés que ce passage s'enclenche on ne vois plus rien et passe plus sur le nord du département.
Avec les observations en début de saison on remarque que dès qu'un passage sur le sud est est enclenché nous les avons un a deux jours aprés .Vers la fin ce n'est plus vrai pourquoi????
Peut etre une explication , j'ai un collégue qui fais du parapente et , depuis un certain temps , le nombre de jours favorable est en constante diminition du a l'augmentation des jours de vent du sud.Est ce que ce vent poussent les palombes loin des montagnes et les obligent a longer celles ci jusqu'a trouver un vent plus porteur.
Mais c'est en contradiction avec le documentaire "la vague bleue" qui explique que il y a moins d'oiseaux qui passent par les cols a cause de l'absence de vent du sud.
Lorsque nous avons été reçu a la fédé 64 il nous ont sorti la météo de la côte pour prouver que les jours de gros passage correspodaient avec du vent de sud.
Faut il en déduire qu'elles ont plus de difficulté a passer les hautes montagnes par vent de sud mais que celui ci favorise le passage dans les montagnes plus basses.
Va comprendre charles.
Romain 33
Les maïs laissés sur pied, ne sont pas destinés aux palombes, mais au grand gibier et servent de couvert au petit gibier, dans des chasses privées.
Il y a quelques propriétaires qui profitent de cette mane pour chasser la palombe, mais rien de comparable avec une migration dans le sud ouest. Et ce n'est qu'occasionnel.
Tu connais des centaines de chasses en Sologne où ils pratiquent la chasse uniquement à la palombe. Pour ma part, j'en connais deux qui sont à l'extréme Est de la sologne.
Arrétes de nous prendre pour des exterminateurs.
Il y a, en effet, beaucoup à dire sur le sujet.
Toutefois ce dernier se décompose en deux: l'évolutions: de la culture du maïs d'une part, l'évolution des migrations et chasses des palombes au regard du maïs et autres évolutions (climatiques, etc..) d'autre part.
Pour ce qui est de la culture du maïs, ne nous leurrons pas, mous sommes exclusivement encore et toujours sur un mode productiviste (prôné par le traité de Rome de 1957) et sur ce ce point nous n'en avons pas dévié; je n'en veux pour preuve que le montant des primes PAC octroyées aux agriculteurs est proportionnel aux taux de rendements de chaque département. Ainsi les départements qui ont les plus forts rendements (le Haut-Thin et les Landes, par ex.) et dont dans ces derniers tout repose sur une irrigation intensive (voire exclusive, qui lessive les sols en y amenant, notamment, des quantités importantes de nitrates) bénéficient des taux de primes les plus élevées, alors même que les profanes bien-pensants pourraient, fort logiquement, penser que les primes pour les maîs non irrigués (et donc moins polluants) pourraient être davantage "aidés", ne serait-ce que pour compenser partiellement les déficits de rendements. Et bien non, la logique de l"l'écolo" est inversement proportionnelle à la réalité. Il est vrai que les mouvements qui se disent "écologistes" se fichent du "détail", trop occupés qu'ils sont, en fait, par les "importantissimes(pour eux) sujets de société (mariages des homos, régularisation des sans-papiers, nucléaire, dépénalisation de la drogue, etc...) plus "porteurs".
Bref je m'arrêterai là sur ce point.
Concernant le comportement de la palombe, il faut préciser que si le S.O. produisait déjà du maîs il y a un demi-siècle il en était pas de même sur le parcours de miigration en amont où la nourriture de l'oiseau reposait principalement sur les fruits forestiers et les cultaures herbacées. Comme, de plus, les maïs étaient souvent ramassés à la main voire en épis sous enveloppes lorsqu'ils l'étaient par machine, l'attraction de la céréale d'or était restreinte et l'oiseau effectuait des migrations plus "normales", d'autant que les saisons (et notamment les hivers) étaient plus marqués. Entre deux périodes es machines ont commencé à aigrener le maïs sur champ et laisser des grains à disposition des oiseaux, ce sont tout naturellement les départements qui en plus de la nourriture offrait des haltes "de paix" (réserves gersoises et landaises)qui ont installés les premiers flux d'hivernates. A titre d'anecdote, mes amis gersois, disent au nouvel-arrivant des années
que je suis, en provenance comme bien d'autres "envahisseurs" du 64 et 65, qu'il y avait bien plus d'hivernantes en Armagnac il y a 20 ou 30 ans.
Aussi devons-nous intégrer, selon moi la nouvelle donne: la palombe hivernera de plus en plus dans l'hexagone, étant donné l'indéniable et indiscutable réchauffement climatique et l'offre alimentaire, qu'elle soit d'ailleurs basée sur le maïs (à l'attraction évidente) ou une culture de substitution partielle, la palombe sachant se montrer opportuniste.
C'est pourquoi (je n'insisterai pas sur ce point car je l'ai déjà fait) ce sont ceux qui sauront le mieux "accueillir l'hivernage par la présence de nombreuses réserves ET UNE PRESSION DE CHASSE MODEREE, qui tireront les marrons du feu.
Quant aux autres, ......à eux de voir.
Bonsoir.
Romain33;
Leglaude a raison, en Sologne, le maïs est fait principalement pour chasser le petit gibier souvent fraîchement lâché afin que le voisin n'en profite pas et pour être sûr de le retrouver à un endroit bien précis(on adhére ou pas à cette pratique, la n'est pas le sujet du post), je sais comment ça ce passe, puisque je m'occupé personnellement des lâchés de faisans et perdreaux sur une chasse privé en pleine Sologne d'un ancien patron . . . en même temps que l'élevage .
Evidemment, certains font du maïs pour la palombe, mais c'est vraiment infime, voir ridicule vu la superficie du territoire. La Sologne (pays de la chasse) est trés réputée pour ses chasses aux faisans, perdreaux, canards, et gros gibiers, principalement sangliers, cerfs et biches, ainsi que le chevreuil, dans un cadre de rêve avec souvent des grosses propriètées magnifiques pour y trouver tout le confort souhaité vu le prix à la journée .
La palombe (gibier de poche pour pas dire du pauvre), c'est pas du tout le gibier recherché par les "gros chasseurs Solognots" ça c'est certain .
bonsoir
ok drew pas vu le message plus haut du ch f je refait surface mais il y a des endroits ou il font du mais
que pour les grandes pattes comme ils peuvent plu agrainer ils ouvrent les clotures
ce matin monsieur pieces jaunes chassait achambord pas mal?????
a+
Salut Emile, oui, Romain33 tente de faire croire qu'il connaît la région Solognote, mais en faîte, il n'a jamais du y foutre les pieds . Ca me déprime de voir de telles conneries .
Monsieur pièces jaunes, c'est qui ???
douillet
Douillet dis tu gege64, je ne savais pas qu'il chassé celui-là, tu m'en apprend une bonne !