+ 1 pour Lepaloubleu, car très bien vu les commentaires sur le rigolo qui vient polluer le site.
Et encore merci à Domi 19 dont les informations s'avèrent très précieuses pour nombre d'entre nous depuis des années. 

Cet été, ma famille avait décidé de prendre ses quartiers d'été dans l'accueillante campagne grignolaise. En effet mes parents avaient repéré les grands champs de tournesol qui allaient assurer notre subsistance. C'est ainsi que j'ai vu le jour près de ma soeur courant juillet dans un bois de vieux chênes. Nos parents avaient bien caché notre maison pour nous protéger de ces grands oiseaux au bec crochu et ont poursuivi notre éducation en nous apprenant à nous méfier de certains animaux à quatre pattes mais aussi de ces grands qui se déplacent sur deux pattes. Certains bois nous étaient interdits car ils s'y produisait de temps à autre un gros coup de tonnerre bref.
Hier soir, ma sœur n'est pas rentré à la maison, mais nous ne nous sommes pas inquiétés car je crois qu'elle avait trouvé un petit copain. Ce matin, malgré la pluie, je suis partie à sa recherche. Tout à coup, sur un grand chêne d'un bois que nous n'avions pas recensé à éviter, j'aperçois une copine qui me fait de grands signes; je la rejoins aussitôt. Et là j'entends des amies chanter et même voler, j'en vois aussi deux qui se promènent par terre avec du joli maïs autour d'elles. N'ayant pas pensé à déjeuner, je les rejoint aussitôt. Et alors là un petit bruit sec et une toile d'araignée très solide me cloue au sol! Des voix et un grand type (ces animaux qui n'ont que deux pattes) vient me libérer pour me jeter au fond d'un sac. Je passe le reste de la journée dans le noir à écouter leurs exploits et je me dis qu'ils ne sont peut être pas aussi méchants que mes parents me l'ont enseigné. Enfin, ce soir, toujours dans mon sac, je me retrouve dans un engin bruyant qui me secoue un peu durant un bon moment. Enfin tout s'arrête, et après un silence je vois poindre le jour tandis que le type me tient fermement avant de me lâcher derrière une porte. Et là, quelle n'est pas ma surprise de retrouver ma sœur au milieu d'une dizaine d'amies. A cet instant, j'ai compris qu'elle avait subi le même sort que moi un jour avant. Tout le monde s'est attaché à me réconforter en m'assurant d'être bien traitée. Il est vrai que nous aurions pu finir plus mal, au moins nous sommes vivantes et en sécurité............