Chapeau "Roro 11" et "Bigalu". "Bigalu" tu as parfaitement résumé sous forme de poème comme je vois la chasse au filet. Quel plaisir après tant de travaux et d'effort pour capturer l'oiseau, de pouvoir en relacher !!!

Bigalu, trés joli poème et beaucoup de plaisir à l'avoir lu !!
Merci

Bonjour

Bigalu

Une autre! une autre! une autre!!!!!!!!

Bienvenue au club Bigalu!!

PETIT LOUIS

Comme chaque matin d'octobre que dieu fait,
Petit Louis regarde le temps qu'il fait.
Il roule machinalement sa première cigarette
Avant de partir avec sa vieille fourgonnette
Vers sa petite palombière perdue dans la forêt
Où encore il va croire à une belle journée.
Nous sommes le vingt du mois et pour l'instant,
Toujours pas un seul vol à se mettre sous la dent.
Il fait encore nuit lorsqu'il s'enfonce dans le chemin,
Mais tout doit être monté avant le matin.
La cabane est là, cachée et silencieuse,
Avec son couloir fait de fougères généreuses.
Depuis la veille au soir, la cuisinière est prête,
Petit Louis n'a plu qu'à craquer l'allumette
Pour que des volutes de fumée
S'étendent sous la futaie.
Le voilà parti avec sa barre d'appeaux
Pour les monter dans les pins tout la haut.
Le chant des poulies l'emplit d'une émotion intense,
A son père paloumayre il repense,
Quand tout gamin il venait partager
Ces moments d'une grande intensité.
Le jour se lève, le café répend sa bonne odeur,
Petit Louis va encore passer des heures
A regarder le ciel avec enfin l'espoir
D'un vol de palombes avant le soir.
Pas un nuage dans le ciel, pas un souffle de vent,
Quelques pinsons passent sur le devant,
Rien pour espérer une bonne journée,
Quand à midi il n'est rien passé.
Un petit apéritif, une énième cigarette,
Quelques cèpes dans une bonne omelette
Après une bon tourin à la tomate et aux vermicelles
Dans la palombière, la vie est belle.
Il est quinze heure et les yeux se font lourds,
Il a bien envie d'aller dans le bois faire un tour,
Mais quel est ce nuage gris qui semble monter,
Qui le réveille et le met aux aguets.
Il n'en croit pas ces yeux quand il comprend
Qu'un gros vol de palombes arrive bien franc.
Les cordes des appeaux chantent et se tendent,
Régulièrement pour qu'aucun ne se pende,
Le vol est au dessus , les oiseaux se mélangent
Quand soudain dans un ballet étrange
Ils plongent vers les cimes en un ruban bleuté
Qu'ils survolent un instant avant de se poser.
Le coeur bat la chamade, le souffle est retenu,
Le premier vol de l'année est venu.
A pas feutrés, Petit Louis se faufile dans le couloir,
De temps en temps, il s'arrête pour les voir.
Le sol est là devant lui, les filets sont tendus,
L'appeau de cabane semble un peu perdu,
Une caresse sur son jabot roux
Le rassure et il devient plus doux.
Alors commence le rituel,le geste du bras,
Celui qui vient des tripes, que vous n'inventez pas,
Celui que vous avez vu faire , qui vous a fait trembler
Lorsque vous étiez jeune et que vous regardiez.
Roucoulements après roucoulements,
Une palombe se décide et descent.
Sur les branches des pins, elles semblent dormir,
Elles se reposent avant de repartir.
Celà fait trois heures qu'elles sont posées,
Il y en a bien quatre cents et rien sur le filet.
Petit Louis se désespère, elles ne veulent rien savoir,
Tant pis, il y restera jusqu'au soir.
Quelques unes se déplacent et semblent s'envoler,
Puis deux viennent sur le sol au milieu du filet,
Bientôt suivies d'une bonne dizaine
Qui viennent picorer quelques graines.
Il attend encore un peu, l'espoir du coup rêvé
Quand dans un bruissement d'ailes déployées
Le vol entier a repris son long voyage
Laissant Petit Louis plein de belles images.

José.

le message ici ...JO33 TU MES LA BARRE ASSEZ HAUTE !

Superbe Jo, les instants magiques on les revit ou on les imagine en te lisant...

Merci les gars, il faut savoir que cette histoire c'est moi qui l'ai vécue il y a quelques années. Donc Petit Louis c'est moi et pour la lecture c'est mieux que José.

Jo, j'ai bu des yeux ton long récit, sourire aux lèvres yeux embués, cette histoire qui ressemble a des heures déjà vécues et que je revis dans mes songes de la nuit.

Heureux sont, ceux qui l'auront vécu, ou le vivront un jour de ciel bleu ou brumeux.

Merci!

super jo , j'en suis estomaqué !!!!par la beauté !!!!!

jo magnifique rien qu a lire j en n ai des frissons et des l armes aux yeux .bravo et merci .

Jo!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Bonjour

Jo

Une autre! une autre! une autre! en frappant des mains!!!!!!!!!!

Sympa ce petit poème Jo33 !

Comme vous êtes sympas, je vous en prépare un autre, toujours une histoire vécue
dans ma palombière lorsque j'étais dans les landes girondines. A+

"Jo33", magnifique ! Moi aussi j'en demande encore.

Je vous en avais promis un de plus.

Un jour de novembre
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Je me souviens de ce jour de novembre, c'était un lundi,
Il n'y avait pas de vent, le temps était à la pluie,
Mais qu'importe quand la passion est entière,
Depuis le lever du jour, j'étais à la palombière.
Vers neuf heure , une pluie fine se mit à tomber,
C'était comme un brouillard qui peu à peu s'installait.
La mésange charbonnière faisait ses va-et-vient,
Elle allait sur le sol voler quelques grains
Qu'à grands coups de bec elle tentait de briser
Avant de repartir dans la lande les semer.
Il n'y a pas de palombes mais la forêt est vivante,
Ici c'est le chevreuil et sa démarche hésitante,
Là c'est l'écureuil insouciant et joueur
Où le rouge-gorge effronté et moqueur.
Onze heure est là et je n'ai toujours rien vu,
Pas un oiseau n'est venu percer les nues,
L'espion semble heureux, il lisse ses plumes
Qui ne sont pas mouillées malgrè la fine brume.
Sorties de je ne sais où, six palombes surgissent,
A la vue des appeaux sur les pins elles glissent,
Hésitent un instant pour enfin se poser
Sur l'arbre du milieu que j'avais nettoyé.
Avant de les jouer, je les regarde un instant,
Pour rien au monde je n'échangerais ce moment.
Je lache les piocs qui se faufilent sous le grillage,
Prends l'appeau de cabane et commence mon roucoulage.
Déjà les six palombes sur le sol sont posées,
Elles n'ont pas le temps d'éviter le filet.
Une à une , je les prends avec attention,
Je ne peux m'empêcher de trembler d'émotion.
Elles vont rejoindre dans la grande volière
Leurs congénères encore prisonnières
Pour un jour peut-être recevoir mon baiser
Lorsque sur la barre je viendrai les gorger.

José.

Yaaaaaaaaaaaaaaaa! ça! ça fait du bien! Merci JO!

Bonsoir jo

Très belle histoire..

Et défois on attend toute la journée même sans en voir une seule...

JO !!

que d'emotion jo
quant on lit tes mots .
merci

le message ici ...Merci et chapeau bas

Juste un ...MERCI ... Jo33, vraiment superbe et envoûtant ce poème, l'espace d'un instant, j'y étais .

Drew, c'est tout ce que je te souhaite!, sincèrement! il te faudra te déplacer pour ça.......

Lou, un jour viendra peut-être , qui c'est ?!

....qui sait?.........................

une fois, dans une palombière du lot et Garonne j'ai vue deux palombes descendre au sol, c'est tout et c'était magnifique ! La première s'est posé sur un tout petit chêne à un mettre du couloir, avant de descendre au sol, je la regardai et j'étais la : OUAOHH !
Elles glanaient de partout, plein de glands tombés sur les couloirs !

SAIT hé hé !!

C'est sur Drew, il faudra qu'un jour tu vois ça et après tu l'auras dans ta tête pour le
restant de ta vie.

Bonjour Jo

Que ça fait du bien de bon matin de lire ton poéme.
Ca donne la péche pour la journée.
Merci Jo