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...on vibrait, on y était, il nous tardait
tu as finalement fermé .....notre bec
Il y a bien longtemps au cours de nos veillées,
j'ai entendu parlé d'un oiseau que l'on vénéré.
Il n'était jamais là, il ne faisait que passer,
en survolant nos belles montagnes des Pyrénées
Ils narraient que dans nos vallées réculées
certains pâtres l'avaient raconté
que même le soleil en avait été caché.
Mais cela même, je ne pouvais l'imaginer.
Palomba, palomba comme disaient les vieux,
il y en avait il paraît, des milliers en certains lieux.
Petit j'étais, et je comprenais dans leurs yeux,
que ce volatile là, devait être merveilleux.
Réveillé maintes fois par des bruits le matin,
je les ai vu partir, le fusil à la main,
le sourire aux lèvres avec notre chien,
au mois d'octobre, si je m'en souviens bien.
Le temps s'est écoulé, et j'ai grandi,
lorsque bien sur, je n'avais pas rugby,
sur les pentes et crêtes je les ai suivi,
ou dans les bois, à la cabane de leur ami.
J'ai enfin pu toucher cet oiseau béni,
qui a hanté dans mes rêves bien des nuits.
Depuis, mes tempes se sont blanchies,
et il y a longtemps que cabane j'ai construit.
Restent gravés en moi ces souvenirs d'enfant,
ou l'automne était fait de froid et de vent
et je me met à espérer tous les ans
que les palombes vont passer comme d'antan.
los Vièlhs, un par un nous ont quitté,
les palombes elles aussi ont déserté
nos montagnes, nos crêtes et nos vallées
à croire qu'elles haïssent nos Pyrénées.
Reste en moi cette passion inébranlée,
qui chaque année en automne me fait rêver,
les yeux fixés au ciel à te guetter,
Oh toi ma belle, que j'ai tant espèré.
A mon fils tant de fois j'ai conté
ces palombes que j'ai vu par milliers
et dans ces yeux j'ai vu briller
cet envoûtement naissant qui émergeait
Au fond de moi, je me doute et sais,
que l'avenir ne ressemblera plus au passé.
Les palombes ont trouvé une autre tablée
loin des montagnes, loin des Pyrénées.
Rico09
Je ne dirai qu'un mot
SUPER
Rien que pour celle la, je te souhaites de les revoir bientôt dans tes Pyrénées !
Tré beau poême Rico,
Ces sur elles vont continuer a te faire rêver, elles sont toujours aussi magiques, même dans les pyrénées.
Ramun, géographiquement parlant il est sûrement vrai,
que les Pyrénées vont de l'atlantique à la Méditerranées.
Mais puis je te dire sans que tu te fâches,
Que tes Pyrénées sont une montagne à vache.
Tu compares une plage ou le touriste se prélassent,
A nos montagnes sauvages et pleines de grâce ?
Au Pays Basque, il y vrai qu'il existe certains sommets
mais je peux dire sans me tromper, que la palombe les a quittés
Ma poésie n'était pas là pour que ça parte à la castagne
mais seulement une complainte pour les gars de la montagne.
Bien vu Rico
Si tu avais fait à vélo comme moi
Les cols pyrénéens ariégeois
Et également les basques une fois
Tu te dirais alors...bisare,bisare
Les vaches doivent avoir du jarret d'Isard
Pour grimper de telles collines
Sans glisser ni tomber dans l'abîme!
Pour apprécier toutes ses subtilitées
Ne croyez pas qu'on les a domptées
Plus d'un s'en est cassé les mollets !
Qu'importe , qu'il fait bon de vivre entourés de montagnes
Vertes prairies fleuries de nos campagnes
Ou les couleurs d'un jour sur l'autre
Ne ressemblent à aucune autre
Basques , Béarnais chantont main dans la main
Haut et fort ce petit refrain
Vive nos belles Pyrénées !
La mystérieuse.
Oiseau bleu oiseau gibier
Combien sont elles à migrer
Combien sont elles sédentaires
Répondons sans être sectaire.
Peut on répondre sans erreur?
Peut on connaître leurs meurs?
Surtout sait on qu'une migrante
Peut être sédentaire,l'année suivante.
Savons nous que la citadine
Que nous suivions de la Ste Catherine
À la St. Jean, nourrissant sa nichée
Peut être, en octobre, ira migrer.
Un oiseau mystérieux et cachotier
Qui s'en ira passer les Pyrénées
Apres deux ans dans la capitale
Remontera par les Pyrénées Orientales!
Soyons modeste la palombe ou le ramier
Oiseaux identiques, qui pour certain fait rêver
Ne devrait jamais pour sa survie
Être classé nuisible dans ses vies!
Soyons patients, certaines arrivent
Accompagnées ou non des grives
Le principal est de les voir
La récompense est de les avoir...
Bonne migration à tous
roro
allez pour cette nouvelle année que les souvenirs reviennent..
Souvenirs...Journée d'octobre
merci Roro! Tu vois que tu sais faire maintenant!!!:-)
Roro 11
Et tu manges quand?????:-):-):-):-):-):-):-):-)-)
Super
Roro,
Chapeau bas pour ta patience, la pose, demain, peut être, si!!!!
merci.
heu ... pour la patience c'est un sujet mysterieux pour moi...
en effet je suis du genre a etre JAMAIS en retard, mais plutôt avec 5mn d'avance pour tout ce que je fais ou vais faire même au boulot (si,si) et en plus j'aime pas trop attendre...SAUF CE QUI EST PARADOXAL POUR LA CHASSE ???
Il doit y avoir un truc qui se déregle dans ma tête quand je pars à la chasse... Bizarre...
Une pensée pour Emile41
Paloumayre, caçaire de cabanièr, comment le devient t'on ?
Certains vous diront, je ne sais pas, j'ai eu cette flamme.
Mais, on ne le devient pas , on naît avec, on l'a dans âme
Tout petit déjà, nous sommes aspirés par cette mignation.
Migration que nul ne peut arrêter, comme le temps qui passe.
Nous la regardons comme notre vie, jusqu'au jour ou l'on trépasse.
Chasseur de la Landes, de la plaine, du piémont et des Pyrénées,
pourquoi êtes vous là, dès le premier jour à nous gueter ?
A tous vouloir nous capturer, pour nous mettre dans votre besace.
Qu'avons nous donc fait, pour être piéger, et vous voir si tenace ?
Du petit jour, jusqu'à la nuit, nous nous sentons épiées.
De chaques bois, bosquets, nous nous sentons traquées.
Nous n'avons pas de réponse ma belle, tu nous a juste envouté.
Envouté ?, moi ?, petit pigeon que certain appelle ramier ?
Ramier, c'est quoi ce nom barbare ? Ici tu es notre Palombe,
notre oiseau bleu, que nul ne peux oublier à moins d'être en tombe.
Depuis notre jeune âge nous te regardons passer par milliers.
Dans les cours des écoles, nous avions tous la tête levée.
Un beau jour, un magicien nous a pris avec lui dans les bois,
Dans une cabane perchée dans le arbres, je l'ai vu s'agiter.
Je ne sais pas par quel miracle, mais un gros vol s'est posé.
Il semblait bien te connaître, et te parlait à douce-voix.
Je t'ai vue t'apporcher, d'arbre en arbre jusqu'à me toucher.
Comment puis je oublier cette rencontre, qui m'a subjugée ?
Sur les conseils de ce grand magicien, j'ai appris tous ses tours.
Année, par année je les ai mis en pratiques en haut d'une tour.
Nerveux les premières années, j'ai appris à me tempérer.
Mes gestes sont devenus plus précis, et le mirable a opéré.
Je connaissais à l'avance le temps, les jours ou tu allais arriver,
rien ne m'échappait, j'étais devenu toi, je pourvais même te parler.
Voilà ma belle ! pourquoi nous sommes comme cela avec toi.
Tu n'y es pour rien. C'est nous, c'est notre amour débordant,
notre passion, excuses nous, pour tous nos débordements.
Espéront que l'amour des générations futures feront force de loi.
Rico09
Rico, en te lisant, tu te poses la question de savoir pourquoi nous sommes comme ça...
La passion c'est l'amour et nous, nous devenons meurtrier par passion... Non?
Alors, j'ai écrit ce poème vite fait désolé pour les quelques fautes. J'ai des fois les doigts qui vont plus vite que le cerveau.
Lou,
C'est tout à fait ce que j'ai voulu faire ressortir, la passion qui arrive jusqu'au meurtre.
Merci pour lui Rico09.
Rico merci, je suis sur qu'Emile l'a apprécié.
Merci Rico de penser à lui, nous transmettrons ce beau message à ses proches vendredi.
Rico c est tres beau,quel bel hommage pour cet oiseau
et pour Emile quel beau cadeau.MERCI.
Roco,09
Bien résumé cette passion de magicien en qui nous croyons.
Merci pour lui.
Tenez par ces temps de chaleur...un petite plaidoirie pour l'eau.
L'eau
Élément de la vie qui pourtant parfois
Peut être dévastatrice et amener le désarroi
Par ses débordements et sa force de fou
Elle emporte tout et ne laisse que la boue
Pourtant, quoi de plus beau que l'eau du ruisseau
Qui dévale la pente par petits sauts
Elle poursuit en slalomant entre les rochers
Pour finir enfin dans le lac et se calmer
Là, mystérieuse, il y reflète les cieux
Elle cache l'omble en son milieu
Un geste un bruit, sa fuite est trahi par l'onde
Une mouche se pose, la gobe est ronde...
Que dire de celle de la plage agitée par le vent
Ce lit salé, nous y plongeons sans faire semblant
Elle nous prend et nous berce dans ses courants
Quel plaisir alors d'y perdre le poids des ans.
On la boit souvent, parfois accompagnée...
Pour étancher la soif surtout l'été
Quel délice de fraicheur alors, nous gagne
Sous la tonnelle, en admirant la campagne.
Eaux, qui tombent du ciel selon son tempérament
Douceur de la bruine, ou gifles giboulées de printemps
Elle peux tomber dru , averses d'été rafraichissantes
L'automne tu es persistante, l'hiver glaçante.
Elle peut être vive ou en château
On peut l'avoir à la bouche, ou dans un sceau
Elle devient l'eau des toilettes, puis, l'eau usée
L'eau source d'énergies, sachez la respecter.
Eaux soyez toujours présentent pour la vie
Préservons là même si parfois elles ennuient
Sans vous les sécheresses s'établiront
Plantes, animaux et hommes ne s'en remettront.
roro
RO!!!
Joli Roro !!!