Tiens, puisque on en est à parler patois ou dialectes locaux....
NOUM D’AWDET én parlar deu Païs de Buch
Nom d’oiseau (en phonétique) en parler du Pays de Buch. Ces noms gascons ou gasconnisants étaient d’usage courant dans ma jeunesse. Ils ont tendance à disparaître, car peu utilisés par les jeunes générations.
Alouette commune : alawde ou tiore, petite : calandrète, huppée : coutourliw. Petits bécasseaux : alawde de ma, bécasse : bécade, barge : bécade de ma, bécassine : escarrabec, bergeronnette : girét, canard colvert : guit, siffleur : chiwlan, souchet : cuyey ou palot, milouin : boum, chipeau : aleblan, pilet : peunard, sarcelle d’été : ragassète, sarcelle d’hiver : biganon ou sarcellot, foulque : côpe, râle d’eau : escoustiw, vanneau : banèw, cormoran : corp, courlis cendré : courbajo, courlis corlieu : courbagalette, goéland : cayoc ou crawan, mouette : cayouquette, sterne : iroundèle de ma, pluvier : caputch, tourne-pierre à collier : biretès, corbeau : courbach ou croc, vautour : brioc, hibou : tiôt, tourterelle : tourte, coucou : coucut, pigeon ramier : paloume, pigeon colombin : rouquèt, grive musicienne : tourt, grive draine : tiourle, grive litorne : tiatia, rouge-gorge : pitray, rouge-queue : courrouy, petit passereau : passeroun, traquet-motteux : cul-blanc, fauvette : batane, moineau : pourrute ou passirot.
N.B. : Le Pays de Buch trouve ses racines au moyen âge, et s’étend à peu-près sur 17 communes autour du Bassin d’Arcachon. On peut parfois trouver une limite linguistique : le Nord-Bassin reçoit l’influence du Médoc –lui-même « charentisé »-, tandis que le Sud-Bassin est une porte ouverte sur les Landes frontalières.