Prévisions pour le trimestre janvier, février et mars 2016Pour les températures :

Dans un contexte de réchauffement climatique global, l'étendue des zones océaniques plus chaudes que la normale renforce la probabilité d'anomalies chaudes de l'atmosphère sur la plus grande partie du globe. Les exceptions, peu nombreuses, concernent les zones océaniques où la température des eaux de surface se maintiendra en dessous de la normale, et seulement 2 régions continentales : le Mexique et le sud des États-Unis d'une part, et l'Argentine, l'Uruguay et l'extrême sud du Brésil d'autre part.
Le phénomène El Niño en cours sur le Pacifique Equatorial est l'élément majeur de l'état actuel du système climatique planétaire. Il se traduit par des anomalies de température de surface de l'océan qui peuvent dépasser localement +4°C dans l'est du bassin. Cet événement El Niño se place parmi les épisodes les plus puissants observés depuis 1950 (1972/73, 1982/83, 1997/98).
Figure 3 : Probabilité d'anomalies de température prévues pour le trimestre prochain (janvier-février-mars) par la moyenne des modèles de l'ensemble EUROSIP (MétéoFrance, Centre Européen de Prévision Météorologique à Moyen Terme, Met Office, National Centers for Environmental Prediction). Du bleu clair au bleu foncé, les zones où les températures devraient être inférieures à la normale. Du jaune au rouge, celles où elles devraient être supérieures à la normale. En blanc, les zones où aucun scénario chaud ou froid ne prédomine (le scénario normal prédomine ou les 3 scénarios sont
équiprobables)